Le Labyrinthe

Résumé :

Le 4 janvier 2011, il est annoncé que le studio 20th Century Fox avait acquis les droits d’adaptations pour le livre "Le Labyrinthe" de James Dashner. Dans la foulée, on apprendra que la réalisation sera confiée à Catherine Hardwicke avant qu’elle ne soit remplacée par un petit nouveau, qui n’avait alors réalisé qu’un court-métrage, Wes Ball. Pour le casting, le rôle de Teresa sera confié à Kaya Scodelario. Cette dernière était le premier choix du réalisateur après qu’il l’a découverte dans la série Skins. Pour le rôle de Thomas, il sera donné à Dylan O'Brien, mais cela a failli ne pas être le cas. En effet, Ball l’avait rejeté lors de son premier entretien à cause de sa coiffure. Par un heureux hasard, le studio demande à Ball de voir l’un de leur récent film, The Internship, avec un jeune acteur qu’ils apprécient. Il s’avère que ce jeune acteur était O'Brien et sa prestation aura finalement convaincu Ball.

Le reste de la distribution sera assuré par Thomas Brodie-Sangster, Aml Ameen, Will Poulter, Ki Hong Lee et Patricia Clarkson. Le tournage principal aura lieu en Louisiane, de mai 2013 à juillet de la même année. À sa sortie, Le Labyrinthe sera un succès critique, avec des retours positifs sur les performances du casting et le ton du film. Sur Rotten Tomatoes, 174 critiques lui offrent 65%, tandis que plus de 50,000 spectateurs lui donne 68%. Sur Metacritic, la note de 57 sur 100 pour 34 critiques est donnée et sur CinemaScore, il aura la note de A-. Pour un budget de 34 millions de dollars, le film en rapportera plus de 300 millions dans le monde, ainsi que plus de 3 millions d’entrées en France. Fort de ce succès critique, mais surtout commercial, une suite est mise en chantier par la Fox, toujours adapter les livres de James Dashner. Cette suite, Le Labyrinthe : La Terre brûlée, sortira une petite année après le premier opus, toujours avec Wes Ball à la réalisation.

Mon avis :

Ça fait maintenant quelques années que j’ai lu la trilogie du Labyrinthe, une trilogie que j’ai trouvée sympathique, mais sans plus. À l’époque, j’avais hâte de voir l’adaptation cinématographique qui a été faite par la 20th Century Fox. Les années ont passé et mon envie également. Finalement, par la force des choses, j’ai fini par voir le premier volet de cette saga et j’avoue ne pas avoir accroché. Je partais déjà avec un apriori, car je sentais que c’était typiquement le genre de film qu’a enfanté la saga Hunger Games, c’est-à-dire, des héros adolescents qui doivent survivre dans une dystopie. Je trouvais déjà que le concept s’essoufflait, dès la saga Divergente et la 5e Vague, des films que je ne porte pas non plus dans mon cœur. Quand est-il du Labyrinthe ? Eh bien, pour moi, je le trouve très oubliable, il est archi classique dans sa forme et dans son fond. Dans l’idée, si vous avez déjà vu l’un des films précédemment cités, celui d’aujourd’hui ne vous surprendra pas une seconde. Nous n’avons aucune surprise, nous savons qui va vivre, qui va mourir, qui va avoir un rôle important ou non et où va l’histoire. Tout est en pilotage automatique et le casting ne m’a pas convaincu.

Mon plus gros reproche concerne l’écriture générale, je trouve certaines idées très mauvaises. Comme le fait de mettre des "rêves", qui pour moi viennent totalement gâcher le mystère. Dans mon cas, c’est ici que tout s’effondre, dès le premier "rêve", j’ai décroché de l’histoire. Après, nous avons aussi les dialogues. Bon Dieu qu’ils sont insipides et bas du front. J’ai rarement vu autant de têtes à claques et ce n’est pas le doublage français qui va arranger les choses, surtout quand ils essaient de faire les "djeuns". C’est simple, on dirait juste des boomers qui balance des mots "branchés" aléatoirement. Pour les points positifs, j’ai été agréablement surpris par l’esthétique du labyrinthe que je trouve très réussi. On ressent facilement l’immensité du lieu, mais aussi sa dangerosité. J’ai également apprécié les scènes de courses à l’intérieur, je les trouve très à suivre. Ce sont des scènes d’actions plaisantes à voir. Celles qui le sont moins, ce sont toutes les autres. C’est simple, comme beaucoup d’autres films d’action récents, on est à deux doigts de vomir tellement la caméra est secouée dans tous les sens. C’est n’importe quoi, ça ne rend pas les scènes dynamiques de la secouer autant, ça ne les rend qu’illisibles. On n’y voit rien, c’est insupportable à regarder.

Voilà pour mon avis sur Le Labyrinthe de Wes Ball. Globalement, je me suis ennuyé. À aucun moment, je ne me suis attaché aux personnages ou à l’histoire. En vérité, je peux comprendre les gens qui aiment ce film, je vois très bien pourquoi. Personnellement, je n’ai pas accroché, je ne suis pas le public visé, je pense. Il y a beaucoup trop de chose qui ne vont pas dans tous les domaines. Malgré tout ça, je pense laisser une deuxième chance à cette saga avec sa suite, La Terre brûlée.